Notre égo : Ami ou ennemi ?

7 novembre 2024 0 Par Michel Gilbert
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L’égo ne sait pas vivre dans le moment présent, il ne connaît que le passé.

Il répète le même film sans arrêt …..

Le but premier de notre égo est d’assurer notre survie, et comme nous sommes toujours en vie, notre égo continu sur le même fonctionnement, puisque pour lui, son but de survie est réussi.

Comment reconnaître l’égo : (Quelques clés, mais il y en a d’autres…) (Lire Lise Bourbeau)

A chaque fois que les mots : toujours, jamais, moi je … sont employés ou suggérés, c’est notre égo qui s’exprime, souvent dans l’exagération, d’où ces mots.

Aussitôt que tu te juges, ou que tu accuses quelqu’un d’autre, que tu penses au passé ou à l’avenir en RESSENTANT UN MALAISE QUELCONQUE (peur, inquiétude, culpabilité, appréhension, indécision, doute, colère ….), tu sais automatiquement qu’il a prit le contrôle, Ce n’est plus toi qui pense ou parle avec ton cœur.

Être responsable, c’est reconnaître que nous créons constamment et à chaque instant notre vie et que nous devons assumer toutes les conséquences de nos décisions, de nos actions et de nos réactions.

C’est en plus reconnaître qu’il en est de même pour nos proches et nos moins proches et que nous ne sommes donc pas responsables de leurs décisions.

Résumé de ce qui se passe pour nous tous : (par Lise Bourbeau)

1/ Une blessure (psychologique) est activée, nous vivons de la douleur.

2/ En une fraction de seconde, nous laissons (par notre égo) le « masque » (correspondant à la blessure) prendre le dessus, croyant ainsi que nous souffrirons moins.

3/ Notre égo ne sait pas que les comportements réactifs du « masque » créent beaucoup de malaises en nous et autour de nous. Du moment qu’on est en vie, lui aussi, alors ça lui convient.

4/ Pour activer la guérison, nous devons, le plus rapidement possible, devenir conscients que nous ne sommes plus nous même.

5/ Ensuite nous sommes capables d’observer la blessure activée en sachant qu’il est normal et humain d’avoir des blessures.

6/ L’étape suivante est de parler à notre égo, pour le remercier d’avoir voulu nous aider (à survivre) et pour le rassurer en affirmant que nous osons maintenant être tel que nous voulons être.

7/ Nous cessons alors tous comportement réactifs et notre cœur est de nouveau en paix, ainsi que notre entourage.

Donc, pour répondre à notre question première, l’égo est plutôt notre ami, à condition de savoir le faire rester à sa place d’assistant dans nos vie, et non de dirigeant . Le premier pas dans cette direction, c’est d’apprendre à le reconnaître grâce entre autre aux bons conseils de Lise Bourbeau.

Je vous donne mon avis personnel :

Si tous les habitants de notre planète terre arrivaient à « dompter » cet égo, il n’y aurait plus aucune guerre ou même dispute dans le monde.

Les parties en italiques ci-dessus sont un petit aperçu du livre

« La guérison des cinq blessures » de Lise Bourbeau.