Le MRP dans les soins énergétiques ?

Qu’est ce que le MRP dans les soins énergétiques ?

En ostéopathie, le MRP signifie (Mouvement) ou Mécanisme Respiratoire Primaire. C’est un concept fondamental qui désigne un mouvement subtil et involontaire présent dans le corps, notamment au niveau du crâne et du sacrum.

Les composantes du MRP :

1. La motilité du cerveau et de la moelle épinière → mouvement rythmique inhérent du système nerveux central.
2. Les fluctuations du liquide céphalo-rachidien (LCR) → circulation du LCR qui entoure et protège le cerveau et la moelle épinière.
3. La mobilité des membranes intra-crâniennes et intra-rachidiennes → mouvement des méninges qui influencent le fonctionnement du système nerveux.
4. La mobilité des os du crâne → bien que les os du crâne soient soudés à l’âge adulte, une micro-mobilité persiste.
5. La mobilité du sacrum entre les os iliaques → connexion entre le crâne et le bassin via la dure-mère, influençant la posture et l’équilibre.

Son rôle dans la Thérapie OSTHEMRP © :

La Thérapie OSTHEMRP© utilise le MRP pour diagnostiquer et traiter certaines tensions ou restrictions dans le corps, comme dans l’ostéopathie. En favorisant son bon fonctionnement, le thérapeute peut améliorer la circulation, soulager les douleurs et restaurer l’équilibre global du patient.

Techniques utilisées généralement en ostéopathie, et toujours en Thérapie OSTHEMRP © pour agir sur le MRP :

• Techniques crâniennes : Le thérapeute applique de très légères pressions sur le crâne pour améliorer la mobilité des os et des membranes crâniennes.
• Techniques myofasciales : Elles visent à relâcher les tensions des fascias pour rétablir une meilleure circulation du LCR, et une détente de tout le corps, puisque les fascias enveloppent tous nos muscles, os, organes, glandes ……
• Techniques viscérales : Par des manipulations douces, elles permettent d’améliorer la mobilité des organes internes et leur interaction avec le système nerveux.
• Techniques sacro-crâniennes : Elles se concentrent sur la connexion entre le crâne et le sacrum via la dure-mère, pour optimiser l’équilibre postural.

Exemples concrets de traitement :

1. Migraines et maux de tête chroniques → Utilisation des techniques crâniennes pour relâcher les tensions méningées et favoriser une meilleure circulation du LCR.
2. Douleurs lombaires et sciatiques → Travail sur la mobilité du sacrum et des fascias pour réduire les contraintes sur le nerf sciatique.
3. Troubles du sommeil et anxiété → Stimulation du MRP pour réguler le système nerveux autonome et favoriser un état de détente.
4. Problèmes ORL chroniques (sinusites, otites) → Techniques crâniennes pour libérer les congestions et améliorer le drainage des sinus.
5. La liste est longue … Je ne peux pas tout écrire ! On peut avoir un résultat sur beaucoup de pathologies, mais bien sûr pas à chaque fois. J’estime que si au bout de deux séances il n’y a pas d’amélioration significative ou de guérison totale, c’est que la technique ne correspond pas au consultant et ce dernier doit alors s’orienter vers une autre sorte de thérapie. Je pense que beaucoup de techniques de soins peuvent être différentes et complémentaires. Il y a même une intéressante complémentarité avec la médecine officielle également.

Études sur l’efficacité du MRP en ostéopathie :

Des recherches sur l’ostéopathie crânienne et le MRP ont montré des résultats prometteurs, bien que le sujet reste débattu. Certaines études indiquent que les techniques crâniennes peuvent améliorer la qualité du sommeil, réduire les douleurs chroniques et favoriser une meilleure régulation du système nerveux autonome. Toutefois, d’autres recherches appellent à davantage d’études pour confirmer scientifiquement ces bienfaits.

C’est un principe controversé en médecine officielle, mais il reste une base importante.